Selon l'édition 2024 du Gender Equality Report & Ranking du cabinet conseil Equileap, la France obtient la meilleure performance en matière d'égalité hommes- femmes avec un score moyen de 57 % en 2024, suivie de l'Espagne (56 %), du Royaume-Uni, de la Norvège et des Pays-Bas à 54 %.
Le classement se fonde sur 19 indicateurs, retraçant la part de femmes dans les organes de direction et de gouvernance et dans l’effectif total, sans oublier les politiques de lutte contre le harcèlement sexuel, les mesures de l'écart de rémunération et les pratiques en matière de congé parental. L’enquête couvre 3 795 entreprises dont la capitalisation boursière s’élève à au moins 2 milliards de dol- lars, dans 27 pays.
L'entreprise la plus performante en matière de mixité à l'échelle mondiale cette année est Transurban, une société d'exploitation routière basée en Australie, avec un score de 80 %. Elle est suivie par Storebrand (Norvège), Diageo (Royaume-Uni), National Grid (Royaume-Uni) et GPT Group (Australie), qui obtiennent toutes un score de 79 %. Le score moyen mondial, est passé de 37 % en 2022 à 41 % en 2023 et 44 % cette année.
Les compagnies américaines continuent d'être sous-représentées dans le top 100 des entreprises les plus performantes en matière d'égalité entre les femmes et les hommes, avec seulement 15 entreprises (17 en 2023), malgré 1 598 (42 %) entreprises américaines présentes dans l'ensemble des données. Le Japon, deuxième marché le plus important avec 505 entreprises n'a, quant à lui, qu'une seule entreprise dans le top 100 en 2024.
Le rapport Equileap souligne que, si l'Allemagne et la France ont une représen- tation de taille équivalente avec respecti- vement 117 et 108 entreprises, il apparaît une différence de taille : seule une entre- prise allemande figure dans le top 100, contre douze entreprises françaises. Le rapport souligne l'importance d'un cadre juridique contraignant pour améliorer les performances, en citant la France comme exemple avec ses quotas obligatoires pour la représentation des femmes dans les conseils d'administration (40 %).
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Par François Lett, Directeur du département éthique et solidaire