Tout le monde possède un meilleur ami. Votre meilleur ami vous comprend, vous écoute et vous conseille. La qualité d’un meilleur ami ne se mesure pas en fonction de sa catégorie socio-professionnelle, même s’il est vrai qu’avoir un meilleur ami qui travaille dans une société de gestion peut se révéler fort utile.

L’avantage du salon Patrimonia ? Il n’y a qu’un pas qui nous sépare d’une société de gestion à une autre. C’est pourquoi N3D vous propose aujourd’hui d’entrer dans la peau du meilleur ami d’un de ces grands noms de la gestion : Carmignac Gestion, Fidelity Investments, DNCA Investments, Franklin Templeton Investments.

Vous vous plaignez de la performance du fonds euros ? Pas de panique, votre meilleur ami saura vous conseiller.

Que votre meilleur ami soit Carmignac, Fidelity ou Franklin Templeton, tous sont d’accords pour dire qu’il faut quitter le fonds euros. D’ailleurs, Carmignac souligne « S’il est réellement mon meilleur ami, il n’aurait plus de fonds euros depuis bien longtemps ». Coté DNCA on préfère dire, peut-être de manière plus elliptique, que « les fonds en euros offrent un rendement de plus en plus faible ».

Pour Franklin, on quitte le fonds euros car celui-ci « a distillé dans les esprits des attentes qu'il ne peut plus atteindre ».

Chez DNCA et Fidelity, on adopte une optique prudente en investissant dans un fonds patrimonial : avec un fonds actions pur pour Fidelity.

Concernant la gestion, Fidelity et Franklin Templeton misent tous sur la gestion alternative, grande tendance de cette fin d’année.

En somme, comme on dit si bien chez Carmignac « il faut accepter la volatilité, c’est le prix à payer pour être plus ambitieux que 3% par an si on a une épargne à long terme ».

Et pourquoi pas les solutions proposées par les Fintech ?

À cette question, la réponse est claire : on évite. Mieux vaut se tourner vers des solutions qu’on maitrise, à l’exemple d’un bon conseiller en gestion de patrimoine.  

Le mot de la fin revient au porte-parole d’une belle société de gestion française ayant entendu la question au détour d’un rock endiablé : « Quand on distribue des cacahuètes, on fait des singes ».

Et aujourd’hui, quelle(s) stratégie(s) adopter ?

Pour Franklin et Fidelity, ce qui est certain est qu’il faut adopter une gestion alternative et investir sur des actions européennes car « c’est la seule classe d’actif rémunératrice pour le risque pris » selon DNCA.

De son côté, Franklin tend également vers la dette émergente pour laquelle il y a une "solution de reprise" grâce aux devises.

Chez Fidelity, on temporise avec des actions américaines.

Le pragmatique Carmignac mise sur la gestion du risque, « clé absolue pour raisonner à long terme », à l’image de son célèbre "couteau-plume". Car depuis 2008, le risque de « tout perdre d’un seul coup » n’est plus théorique.  

SL/FL