C’est un nouveau paradoxe des marchés financiers. Alors que la vague déferlante Omicron fait exploser le nombre de contaminations quotidiennes à des niveaux inédits, les investisseurs se sont mis à vendre massivement les valeurs favorisées par la pandémie, pour acheter celles pénalisées par les contraintes sanitaires. Tout se passe comme si la crise épidémique était derrière nous, dans un monde de nouveau ouvert comme auparavant. Ainsi, la première semaine de l’année a été douloureuse pour les titres de sociétés technologiques, de vaccins, de diagnostics, et porteuse pour ceux des sociétés du tourisme, exposés au cycle économique et aux financières. Pourtant, la dure réalité à court terme est oubliée, malgré les 2 528 784 cas quotidiens recensés dans le monde le 5 et le 6 janvier (332 252 en France ).