Selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), les politiques en place conduiraient à une augmentation de la température de 2,8 °C d'ici 2100, tandis que la mise en œuvre des engagements actuels des états ne permettrait de réduire cette augmentation qu'à 2,4-2,6 °C. Pour pouvoir être en mesure de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, les émissions annuelles mondiales des gaz à effet de serre (GES) doivent être réduites de 45 % en 8 ans seulement, par rapport aux projections d'émissions établies dans le cadre des politiques actuellement en vigueur, et elles doivent continuer à diminuer rapidement après 2030, pour éviter d'épuiser le budget limité de carbone dont la planète dispose.
Pour le PNUE, les émissions mondiales de GES pour 2021, hors changement d’affectation des sols et déforestation, sont provisoirement estimées à 53 giga tonnes d'équivalent CO2 (GtCO2 e), soit une légère augmentation par rapport à 2019. Tout laisse donc penser que les émissions mondiales totales de GES en 2021 seront similaires aux niveaux records de 2019, voire les dépasseront. Jusqu’à cette année, les émissions mondiales de GES ont continué à augmenter au cours des dix dernières années, mais le taux de croissance a ralenti par rapport à la décennie précédente. Entre 2010 et 2019, la croissance annuelle moyenne a été de 1,1 % par an, contre 2,6 % par an entre 2000 et 2009.
Collectivement, les membres du G20 sont responsables de 75 % des émissions mondiales de GES. Les émissions par habitant varient considérablement d'un pays à l'autre. La moyenne mondiale des émissions de GES par habitant était de 6,3 tCO2 e en 2020. Les États-Unis restent largement au-dessus de ce niveau, avec 14 tCO2 e, suivis par la Russie avec 13 tCO2 e, la Chine avec 9,7 tCO2 e, le Brésil et l'Indonésie avec environ 7,5 tCO2 e, et l'Union européenne avec 7,2 tCO2 e. En moyenne, l’Inde et les pays les moins avancés émettent 2,3 tCO2 e par habitant et par an. Par ailleurs, les 50 % ménages les plus pauvres émettent en moyenne 1,6 tCO2 e/habitant et contribuent à 12 % du total des émissions mondiales, tandis que le pourcentage des les plus riches émettent en moyenne 110 tCO2 e/habitant et contribuent à 17 % du total.
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