[Glasgow] - Janus Henderson annonce le lancement d'une nouvelle série de rapports sur la décarbonisation et le rôle que les gouvernements, les entreprises, les marchés financiers et les gestionnaires d'actifs ont à jouer afin de faciliter la décarbonisation à travers le monde.
Lors du Sommet mondial sur le climat à Glasgow lundi dernier, Janus Henderson a organisé un panel sur la décarbonisation en tant qu'opportunité pour les marchés émergents, plutôt qu'un défi à relever.
Paul LaCoursiere, responsable mondial des investissements ESG chez Janus Henderson, qui a animé le panel de lundi, déclare : "Notre panel était un point de départ. Il existe des exemples de réussite, comme celui du Chili, où les marchés sont déjà en pleine phase de décarbonisation. Nos rapports exposeront le rôle que doivent jouer les gouvernements, les entreprises, les marchés de capitaux et les gestionnaires d'actifs pour favoriser la décarbonisation. Le secteur de la gestion d'actifs est désireux de jouer son rôle dans la lutte contre les risques réels du changement climatique, mais il ne peut pas y parvenir seul. Notre nouvelle série de rapports exposera le rôle que nous devons tous jouer pour aider les marchés émergents à se décarboniser".
Pour les besoins du rapport, les marchés émergents seront divisés en quatre régions : Europe de l'Est ; Afrique et Moyen-Orient ; Amérique latine et Asie. Le premier des quatre rapports régionaux sera publié au premier trimestre de 2022.
Le panel s'est terminé par des conclusions audacieuses :
Le Dr Nina Seega, directrice de recherche au Cambridge Institute of Sustainable Leadership (CISL), déclare : "Les acteurs des marchés financiers et les climatologues se doivent de reconnaître le fossé qui existe entre leurs façons de penser la transition carbone. Notre communauté économique a tendance à penser que l'avenir sera linéaire et qu'il suivra globalement le modèle du passé. Les climatologues pensent en termes de transition brutale. Les analystes financiers peuvent s'inquiéter de l'effet que la transition lente mais régulière vers le bas carbone aura sur la valeur actuelle nette des actifs hérités, mais les climatologues s'interrogent : qu'advient-il de la valeur d'un actif dans le cadre d'une transition rapide et potentiellement coûteuse provoquée par le changement climatique ? Dans l'ensemble, cette COP a été encourageante, mais je souhaite maintenant voir des contributions plus ambitieuses et déterminées au plan national de la part des gouvernements."
Mark Cutifani, directeur général d'Anglo American Plc, explique : "La COP26 a résolument orienté la conversation du "Pourquoi ?" vers le "Comment ?" de la décarbonisation. Nous comprenons tous le rôle que nous avons à jouer collectivement dans la lutte contre le changement climatique et l'accent est désormais mis sur la manière dont nous devons travailler, en partenariat avec de multiples parties prenantes - telles que les gouvernements, les régulateurs, les communautés locales - pour définir les actions à entreprendre. Nous avons actuellement plusieurs demandes de propriétaires d'actifs qui souhaitent nous aider à financer nos projets verts et notre directeur financier étudie ces différentes options de financement."
Krista Tukiainen, responsable de la recherche chez Climate Bonds Initiative, indique : " Le secteur des titres à revenu fixe dispose déjà de définitions et de mécanismes de gouvernance relativement efficaces pour garantir le financement des projets. Mais les mécanismes du marché et les politiques peuvent avoir un impact sur les marchés émergents s’ils fonctionnent en tandem. Ma réflexion sur cette COP consiste à dire que l'introduction d'une taxonomie de base mondiale est peut-être l'élément le plus crucial pour permettre aux institutions financières d'avoir un impact réel sur le changement climatique ainsi que sur d'autres priorités en matière de durabilité, et ce plus tôt que tard. Les taxonomies peuvent aider à identifier les projets éligibles même aux plus petits niveaux et, si nous pouvons harmoniser les taxonomies dans un marché fragmenté, cela garantira la circulation des capitaux là où ils sont nécessaires."
Francisco López, sous-secrétaire à l'énergie du Chili, explique : "L'objectif du Chili d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 est un défi, étant donné la nécessité de dissocier notre croissance économique de la consommation d'énergie ainsi que de réduire notre dépendance aux importations de combustibles fossiles. 77 % des émissions de gaz à effet de serre du Chili sont liées au secteur de l'énergie. Pourtant, c'est ce même secteur qui nous aidera à lutter contre le changement climatique et qui apportera des opportunités sociales et économiques au pays. Le secteur de l'énergie est le moteur du plan de décarbonisation du Chili et de son engagement à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 en investissant dans les énergies renouvelables, en développant une industrie de l'hydrogène vert, en renonçant aux centrales électriques à charbon d'ici 2040, en remplaçant les combustibles fossiles par de l'électricité dans le secteur des transports et en se fixant pour objectif de vendre 100 % de véhicules légers et moyens électriques d'ici 2035, etc."
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