Selon la dernière étude du cabinet de conseil Proxinvest, la rémunération moyenne des dirigeants de l’indice boursier SBF 120 a atteint 3,2 millions d’euros en 2020 ; le chiffre est en baisse de 14 % par rapport à 2019.
Les raisons principales de cette baisse sont bien-sûr les conséquences de la pandémie de Covid-19 : la crise économique, sanitaire et sociale, a eu un impact sur les résultats des sociétés et sur leurs salariés en termes d’emploi, en incitant les dirigeants à renoncer à une partie, parfois importante, de leur rémunération, fixe ou variable. Parmi les sociétés de l’indice, plus de la moitié (58 %) ont annoncé une diminution de la rémunération pendant la crise sanitaire.
L’analyse a pris en compte la rémunération totale de dirigeants : partie fixe plus bonus annuel de court et long terme ; jetons ; avantages en nature ; stock-options et actions gratuites.
Le niveau moyen de rémunération des dirigeants des entreprises du SBF 120 de 2020 a été équivalent à celui de 2014-2015. En particulier, les salaires fixes ont diminué de 4,4 % et les bonus annuels de 26,9 %.
Les rémunérations évaluées par Proxinvest comme « très élevées », celles qui dépassent les 5 millions d’euros, ont été plus ont rares : seulement 14 en 2020, contre 24 en 2019. Il est intéressant de remarquer que cette baisse moyenne est plus importante chez les dirigeants du SBF 120 (-14 %, le montant moyen s’élevant à 3,2 millions d’euros), que chez les dirigeants du CAC40 (-11 %, avec un montant moyen à 4,6 millions d’euros).
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