Selon la Ocean Risk and Resilience Action Alliance, une organisation d’acteurs financiers, moins de 1 % des financements pour le climat concernent les océans. Si l’ambition de ce sommet était de sensibiliser la communauté financière à l’importance de la préservation des ressources marines, celle-ci peine encore à se saisir d’un sujet aussi complexe.
Grâce à la photosynthèse et à la consommation du carbone organique présent dans l'eau, le phytoplancton fournit la moitié de l'oxygène que nous respirons. 93 % du carbone de la planète est contenu dans les océans qui fournissent 15 % de l'apport calorique mondial et permettent de nourrir 3,5 milliards d'êtres humains. Les trois premiers mètres de l’océan stockent autant de chaleur que notre atmosphère mais la saturation approche car l’activité humaine y déverse la moitié du carbone produit. Les coraux n’y résistent pas : 14 % ont disparu depuis 2009. Bien que les récifs ne couvrent que 0,2 % des fonds marins, ils abritent un quart de la totalité des espèces marines et facilitent la protection côtière et la sécurité alimentaire et économique de centaines de millions de personnes. Entre 2010 et 2019, la quantité d'algues a augmenté de 20 % et contribué à la diminution de 9 % des colonies mondiales de coraux. Péril encore supérieur, en 2050, le volume de plastique pourrait être plus important que celui des poissons dans les océans. Il s’en déverse chaque année entre 8 et 12 millions de tonnes, soit 17 tonnes chaque minute. Ce « septième continent » contient déjà près de 150 millions de tonnes de plastiques, l'équivalent de 1,5 million de baleines bleues. Pire, ce matériau synthétique met jusqu'à 400 ans pour disparaître et on en retrouve jusque dans la fosse des Mariannes, le lieu le plus profond de la planète. Le WWF estime que le plastique provoque la mort de 100 000 mammifères marins et d'un million d'oiseaux chaque année.
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