La Plateforme européenne sur la finance durable, organe de conseil de la Commission européenne, vient de publier la dernière version du rapport sur la création d’une taxonomie sociale. L’alignement de la structure de cette taxonomie sociale avec celle de la taxonomie verte a recueilli un consensus. La plateforme a alors constaté deux différences principales entre les deux taxonomies.
• Si la majorité des activités économiques ont des effets néfastes sur l'environnement, la plupart des activités économiques telles que la création d'emplois décents, le paiement d'impôts et la production de biens et de services socialement bénéfiques peuvent être considérés comme intrinsèquement positifs sur le plan social. Une taxonomie sociale doit faire la distinction entre ces avantages intrinsèques et des avantages supplémentaires qui contribuent à la progression des droits de l'Homme, comme par exemple l'amélioration de l'accès aux soins ou la garantie d'emplois décents.
• Alors que les objectifs et les critères environnementaux peuvent être fondés sur la science, une taxonomie sociale doit s’appuyer sur des normes internationales reconnues, telles que la Charte internationale des droits de l'Homme. La structure suggérée d'une taxonomie sociale consiste donc en trois objectifs, chacun d'entre eux s'adressant à un groupe différent de parties prenantes :
• un travail décent,
• des niveaux de vie adéquats et le bien-être des utilisateurs finaux,
• une communauté inclusive et durable.
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