Alors que l’issue du dossier britannique demeure toujours aussi incertaine (Hard ou Soft Brexit ?), les autorités en charge du dossier avancent progressivement. Ainsi mardi soir, un accord technique sur le Brexit a été conclu par Londres et Bruxelles.
Parmi les différentes questions soulevées se trouve celle des nouvelles frontières, impliquant la relocalisation et les mouvements des entreprises à Francfort, Paris ou Dublin, question essentielle pour, entre autres, le secteur des finances.
Allen & Overy, cabinet d’avocats anglo-saxon basé à Paris, vient de publier une note de synthèse faisant le point sur les forces en présence. Ce document assez technique liste les enjeux qui attentent les entreprises du secteur financier.
Suite à la publication le 25 octobre dernier de la seconde ébauche concernant les conditions du Brexit, mettant en place le format TPR (Temporary Permissions Regimes) pour les entreprises de l’EEE (Espace Economique Européen) soit enregistrées au UK ou vendant des services sur le territoire, la PRA (Prudential Regulation Authority) a publiée deux documents de consultation.
Rappelons qu’il existe des différences d’interprétation entre l’approche soutenu par la PRA et celle de la FCA (Financial Conduct Authority).
En effet la PRA a une approche plus restrictive vis-à-vis des compagnies des pays tiers.
Les documents de consultation du PRA sont accessibles jusqu’au 2 janvier prochain.
Compte tenu des challenges auxquels les entreprises sont confrontées pour se mettre en état de marche d’ici le 29 mars 2019, dans le cas d’un Hard Brexit, il est essentiel pour elles d’atteindre les objectifs fixés par la PRA d’ici Noël.
Pour lire l’analyse réalisé par Allen & Overy, cliquez ICI.