La poursuite de la décrue de l’inflation donne de la liberté de mouvement aux banquiers centraux. Chemin faisant, la fameuse cible des 2% ne semble plus qu’à une portée de main aussi bien aux Etats-Unis qu’en zone euro. En août, l’inflation allemande s’élève à exactement 2,0% sur un an ; en France à 1,9%, mais à 2,2% pour l’ensemble de la zone euro. Aux Etats-Unis, l’inflation PCE[1], mesure favorite de la Fed, fait état d’une inflation à 2,5%. Certes, les mesures d’inflation cœur sont un peu plus élevées, mais la tendance est similaire. Et les surprises d’inflation, calculées par Citigroup, sont en territoire négatif, signe que les économistes sous estiment depuis quelques mois la rapidité de la baisse.