Groupama AM - La hausse des taux n'est pas un problème pour l'économie réelle, mais c'est un problème pour la BCE
Depuis la mi-décembre, les taux d’intérêt sur les dettes souveraines européennes se sont tendus d’environ 45 pdb ce qui correspond à un drawdown en prix de près de 5%. Il s’agit de remettre en perspective ce mouvement de taux en répondant à 3 questions : i) si la tension obligataire se poursuit, est-ce qu’elle peut remettre en cause les trajectoires baissières à moyen terme sur les dettes publiques ? ii) A quel moment, pouvons-nous évoquer qu’une hausse des taux constitue un « choc obligataire » ? iii) Quelle peut être la réaction de la BCE face à cette hausse des rendements obligataires ?