Retrouvez le portrait de Marion CHAPEL-MASSOT, Dirigeant, Decarion.
1. Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après deux années de classe préparatoire HEC, j’ai intégré une École de Commerce puis j'ai passé le DU gestion de patrimoine et IPCE de l’AUREP.
J’ai débuté ma carrière dans le secteur bancaire, puis intégré un cabinet spécialisé dans la gestion de patrimoine des expatriés où j’occupais un poste de Directeur Gestion Privée.
En 2015, j’ai intégré l’équipe pédagogique de l’AUREP où j’enseigne depuis. Au-delà de l’aventure humaine, cela m’impose une mise à jour régulière afin de toujours pouvoir au mieux conseiller mes clients et former mes élèves.
Je suis fille, arrière et arrière arrière petite fille d’entrepreneurs d’origine auvergnate, on ne se refait pas !
L’indépendance chevillée au corps, en 2018, j’ai fondé Decarion qui est un cabinet de gestion privée et multi Family Office.
Decarion est situé à Montpellier avec un bureau de représentation à Paris. Nous travaillons avec une clientèle française sur tout le territoire et internationale.
J’aime bien dire qu’ici, nous gérons les intérêts d’une grande famille (équipe et clients inclus).
2. Votre cabinet aujourd’hui ?
Mon cabinet, c’est ma fierté. J’ai toujours une pensée pour ma grand-mère, chef d’entreprise née en 1931 qui m’a poussé à la création, à la liberté et à la jouissance du travail accompli.
Libre de pouvoir conseiller mes clients selon mes convictions et de choisir les meilleures solutions patrimoniales pour eux.
Nous serons cinq personnes à la rentrée, une équipe jeune, experte et soudée au service de nos clients !
Nos axes de développement sont nombreux tant sur le marché des chefs d’entreprises qu’à l’internationale.
Je revendique le poids et la pertinence des structures indépendantes en Gestion Privée dans notre secteur qui tend à se globaliser de plus en plus.
3. Quelles sont les conséquences à votre avis d’une réglementation de plus en plus forte ? Par ailleurs que pensez-vous de la disparition du 3ème usage du Courtage ?
En créant la structure en 2018, nous nous sommes directement conformés aux exigences de la réglementation et de l’informatisation des process… Nous arrivons à être de plus en plus efficaces tant sur le plan de la signature des documents par les clients que sur le plan des modifications perpétuelles, bien aidés pour cela par notre association (CNCGP).
C’est un mal pour un bien et demeure persuadée que cela va dans le sens des bons « conseillers » qui protègent leurs clients et connaissent les produits qu’ils proposent.
La disparition du 3ème usage du Courtage permet aux « jeunes » cabinets de bien traiter leurs clients sans avoir à imposer des rachats sur des contrats qui ne sont plus suivis par leur conseil mais qui ont du sens ou qui sont anciens !
A contrario, j’ai conscience que des clients peuvent décider de changer de conseil mais c’est une source de motivation pour rester en contact de ma clientèle… Les CGP ne sont donc plus assis sur des mines d’or et c’est très bien !
4. Quels sont vos partenaires privilégiés ?
Nos partenaires privilégiés sont Generali, Swiss Life, Onelife, IRBIS finance, Nortia, Primonial, Corum, Cros Investing et d’autres qui sont référencés petit à petit .. si cela entre dans la logique du cabinet. Nous sommes très vigilants à l’investissement socialement responsable.
5. Qu'elle est votre politique en matière d'investissement socialement responsable ?
Les CGP sont les derniers maillons de la chaîne des produits d’épargne responsable dans un marché qui ne cesse de s’étoffer.
Je considère que notre rôle est majeur dans le circuit de distribution pour prendre le virage de l’investissement socialement responsable. Nous avons à cœur de verdir les investissements de nos clients.
6. Comment gérez-vous la crise actuelle et quelles en seront les conséquences selon vous ?
Les crises actuelles sont violentes et depuis 2018 elles se succèdent !
Nous communiquons avec nos clients et nous les écoutons. Certains sont plus sereins que d’autres donc nous adaptons nos solutions et investissements au profil de chaque client.
Ces crises nous démontrent que nous ne faisons pas qu’un métier physique et que la dimension psychologique prend tout son sens.
C’est bien l’art du conseil.
7. Quels sont vos projets professionnels pour 2022 ?
À ce stade je dois gérer la croissance de mon cabinet avec la mise en place de process et de stratégies de développement.
Je souhaite également développer mon activité dans ma région en m’intégrant dans l’économie locale via des partenariats et des opérations de mécénats dans les domaines de la santé, du sport et de la culture ! c’est aussi cela la Finance !
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