La maison de gestion new-yorkaise Fischer Francis Trees & Watts (FFTW) du groupe BNP Paribas fait le point sur la tendance économique Outre-Atantique.
« Les développements depuis le début du mois de mars 2016 suggèrent que l’économie américaine pourrait ne pas avoir été affectée par le déplacement des pressions désinflationnistes.
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Les chiffres de l’inflation, qui n’avaient pas suivi la reprise, ont surpris à la hausse, ce qui pourrait indiquer l’amorce d’une tendance à la hausse vers l’objectif de la Fed. Parallèlement, le sentiment du marché s’est amélioré avec l’éloignement des menaces de turbulences de l’économie mondiale.
L’évolution de la prime de risque reflète une amélioration du sentiment du marché américain.
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Sur le marché obligataire américain, les mesures des anticipations d’inflation fondées sur les marchés reflètent, depuis la mi-février 2016, une vision plus optimiste de la dynamique de l’inflation.
Cela étant, l’économie américaine n’est pas à l’abri de facteurs exogènes. Les difficultés de certaines économies étrangères continuent de peser sur les marchés américains.
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Le mot en « R » tant redouté (« récession ») a commencé à faire son apparition dans d’importantes publications. Par chance, la correction a été de courte durée et un retournement (retracement) en « V » a suivi. Cette phase relativement brève a montré à quel point les marchés américains sont devenus sensibles à l’évolution du ressenti global. En dépit d’une amélioration des statistiques économiques depuis fin 2015, la Fed est demeurée prudente en mars, préférant attendre d’autres éléments confirmant la fin de la tempête.
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Si nous comprenons la retenue de la Fed après l’épisode récent des marchés, nous gardons à l’esprit que les surprises des marchés sont symétriques. En d’autres termes, il se peut que 2016 nous surprenne agréablement ».
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SL/EF