Synthèse :
Malgré un pessimisme généralisé concernant les perspectives économiques, les actions se comportent plutôt bien depuis le début de l’année, avec en tête du palmarès les États-Unis et le Japon, alors que le marché chinois constitue l’unique grande déception. Cette bonne tenue s’explique surtout par la résilience des bénéfices des entreprises, mais aussi par l'enthousiasme suscité par la capacité de l'intelligence artificielle (IA) à accroître encore les bénéfices.
Les valorisations de la plupart des actions nous semblent encore raisonnables, sauf dans les secteurs les plus prisés du marché actions mondial. A l’échelle globale des marchés, l'écart entre les valeurs les plus chères et les moins chères ne cesse de diminuer depuis près de trois ans.
Nos investisseurs privilégient les entreprises industrielles et technologiques de bonne qualité, mais restent prudents vis-à-vis des segments de marché « défensifs onéreux». De nombreux investisseurs cherchent à gérer de manière scrupuleuse le risque lié au style de gestion des portefeuilles, compte tenu des perspectives macroéconomiques plutôt incertaines, et se concentrent sur la sélection de titres en tant que moteur des rendements.
Bilan des derniers mois
Dans l’ensemble, les marchés actions se sont plutôt bien comporté depuis notre dernier comité trimestriel. La récession tant attendue aux États-Unis se fait encore attendre et les bénéfices des entreprises ont très bien résisté, du moins en termes nominaux. Les performances exceptionnelles des valeurs technologiques, portées par la perspective d’une révolution de l'IA, ont fait la une de la presse, mais en filigrane, les indicateurs de valorisation demeurent raisonnables sur la plupart des marchés.
Depuis la faillite de deux banques régionales américaines en mars (ainsi que celle de Crédit Suisse), le secteur financier a également montré une belle résilience. Le marché chinois reste la principale source de déception pour les investisseurs en actions, alors que les difficultés persistantes du secteur immobilier ont éclipsé la reprise économique post-COVID. Sans compter l’incompréhension suscitée par les politiques intérieure et étrangère menées par le gouvernement.
Après trois premiers trimestres solides, nos gérants de portefeuille se disent relativement prudents à l’égard de l’avenir, avec des perspectives de performance non plus élevées mais moyennes. C’est essentiellement l'incertitude qui entoure les bénéfices qui explique cette prudence. Le décryptage de la dynamique de l'économie post-COVID demeure compliqué et rend les prévisions exceptionnellement difficiles. Autre source d'inquiétude, le pilotage des politiques monétaires face à une inflation plus tenace que prévu. Les valorisations semblent raisonnables dans la plupart des régions. Seule exception à cette tendance, la prime à nouveau accordée au secteur technologique américain, mais les valorisations ne sont pas du tout extrêmes par rapport aux niveaux historiques.
Dans nos portefeuilles, nous conservons un biais marqué en faveur des actions de bonne qualité, c'est-à-dire les entreprises avec des marges plus élevées, des bilans solides et des équipes de direction qui ont fait leurs preuves.
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