Impacts économiques et politiques… Compilation des commentaires, analyses et alertes publiés par les gérants et les observateurs.
Morgan Stanley 10 pages d’analyse politique et économique sous le titre « En route vers l’inconnu ». En synthèse, le Brexit, c’est « a weaker GBP, pushing inflation up, and a hit to growth ». Avec une part non négligeable de la dette britannique détenue par des investisseurs étrangers qui risquent de lâcher du papier sur le marché !
Fidelity « On peut estimer un impact de l’ordre 0,2%-0,3% par an pour le PIB français au cours des deux prochaines années » estime Vincent Durel, gérant du fonds Fidelity France.
UBP (Union de Banque Privée) Il faut s’attendre outre-Manche à une récession, avec un impact sur l’immobilier, le secteur bancaire et le secteur publicitaire. L’Impact sera limité sur le reste de l’Europe et l’économie mondiale, mais on va assister au renforcement de la suspiscion à l’encontre des instances communautaires.
Degroof Petercam Une revue par grandes classes d’actifs…
NN IP Un désaveu de la mondialisation.
Invesco « Sur le front politique, nous ne croyons pas que le Brexit provoque un éclatement pur et simple de l’UE».
Pictet WM Des répercussions à court et long termes.
Amundi « Le consensus évalue à environ 1,4 pp l’impact sur la croissance au Royaume-Uni en 2017 vs. 0,3 pp celui sur la croissance de la zone euro. Cet effet est néanmoins très incertain ; l’absence totale de visibilité peut se matérialiser à court terme par : (1) une remontée du taux d’épargne des ménages (épargne de précaution), (2) une prudence accrue des entreprises dans leurs programmes d’investissements et d’embauche et (3) un ralentissement des entrées de capitaux. »
Legg Mason Et quelle sera la suite ? « A long goodbye ».
Lendopolis Brexit et TPE/PME françaises : quelles conséquences ?.
Russell Investments Les implications pour le Royaume-Uni et la zone euro vont être sur longue durée et à ce stade, difficiles à prédire.
Unigestion Retour sur le « Brexit premium » observé au cours des dernières semaines.
State Street « La capacité de l’Union Européenne à mettre en place les conditions d’une sortie prompte du RoyaumeUni, afin de limiter le plus rapidement possible le risque de répliques dans d’autres pays, sera déterminante. »
Lombard Odier IM « Conséquences à court terme : plus de volatilité et d'assouplissement quantitatif. » « Nos vues macro-économiques : la japonisation de l'Europe pourrait s'installer durablement. »
Robeco « Le principal risque est l’Italie et la possible progression du nationalisme en France et en Allemagne »
Deutsche AM Analyse des conséquences à 3 mois : « we expect capital outflows to put further pressure on the GBP versus USD. The EUR is also likely to remain weak. Risk-off trades may drive U.K. and other equity markets lower ».
A 3-12 mois : « Following the sharp initial devaluation, further GBP weakness is likely, Machinery and transport equipment, chemicals, mineral fuels, insurance and financial services and manufacturing could be particularly vulnerable, given their high exposure to EU trade. »
KBL Richelieu « Le Royaume-Uni va-t-il assister à une partition avec l’Irlande du Nord qui rejoindrait sa cousine du Sud, et une Ecosse qui a confirmé sa volonté de rester européenne ? »
BNP Paribas « L’activité économique connaîtra, selon nos prévisions, une stagnation dans les deux à trois prochains trimestres. Dans l’ensemble, le PIB devrait être en repli de près de 2 % en 2018 par rapport aux prévisions antérieures.
Natixis AM « A très court terme, il ne se passera que peu de choses sur le plan économique mais les anticipations vont changer de façon importante. La source du choc pour les britanniques viendra de ce qu’ils n’auront plus accès au marché unique dans les mêmes conditions, il faudra définir un cadre nouveau et cela prendra du temps et engendrera de l’incertitude. »
Lazard Frères Gestion Réactions évidentes sur la devise, les marchés, etc. Mais « la contagion politique est l’élément le plus à craindre. »
Quilvest AM « Risque de contagion sur les marchés financiers » et au niveau politique : « les aléas politiques ont causé de nombreuses turbulences sur les marchés financiers européens. Il faut s’attendre à ce que cette remise en cause profonde du projet politique européen ouvre la voie à de nouvelles velléités de sortie de la zone euro, voire de l’Union européenne. »
Vega IM « Les conséquences du Brexit sur la zone euro sont bien plus politiques qu’économiques ».
M&G Situation sous contrôle : « cette décision ne prendra pas effet avant au minimum deux ans, voire davantage. » « M&G a largement anticipé ce changement en interne : le résultat du referendum ne change pas qui nous sommes et ce que nous faisons. Pas plus que notre engagement envers nos clients, où qu’ils soient. Nous continuerons à distribuer nos fonds dans l’Union européenne comme nous l’avons fait avec succès depuis 14 ans. »
Saxo Bank « Nous sommes face à une panique, non à une crise financière. » « Un mouvement de défiance sur les marchés financiers qui peut avoir un impact sur l’économie réelle. »