De plus en plus de voix s’élèvent et mettent en doute l’efficacité des politiques monétaires ultra-accomodantes. Amundi en a fait une analyse.
« Les taux négatifs et l’assouplissement quantitatif sont devenus des outils « standard » de politique monétaire.
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L’une des mesures non conventionnelles – mais aussi l’une des plus controversées – adoptées ces dernières années par les banques centrales des pays développés a été l’adoption de taux négatifs.
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L’autre mesure de politique monétaire non conventionnelle qui a été et qui est encore très utilisée est l’assouplissement quantitatif.
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Le cocktail « taux négatifs – QE » a induit de puissantes réallocations de portefeuille, dont les effets indésirables ne peuvent être négligés.
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Les politiques de QE des pays développés à l’origine de déséquilibres sur le marché des changes.
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Il est clairement établi que les politiques de QE ont induit des flux de capitaux très importants en direction des pays émergents, notamment des flux d’investissement de portefeuille.
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Les taux trop bas constituent un risque pour la stabilité des banques et des compagnies d’assurances.
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L’impact de la stratégie de taux durablement bas pour stimuler le crédit à l’économie est donc discutable car il pénalise – plus ou moins – les perspectives de croissance des banques. Et les investisseurs sont conscients que la stratégie de réduction des coûts adoptée par la plupart des institutions financières ne peut être une solution pérenne.
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L’une des critiques le plus souvent adressées à la politique de QE est qu’elle détériorerait la liquidité sur le marché
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Au-delà de ces dommages collatéraux, les politiques monétaires expansionnistes n’ont surtout pas permis une reprise significative de l’investissement productif. »
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