Le cabinet d’audit résume l’enjeu d’une formule lapidaire, « Concilier le virtuel et l’humain : le défi de la banque aujourd’hui », en présentant les résultats de la 10ème édition de son observatoire de la communication financière qui cette année porte sur 17 groupes bancaires européens.
Alors que « 2015 sera sans doute l’année que l’on retiendra comme celle de l’entrée des banques dans l’ère digitale », selon Marie-Christine Jolys, associée KPMG, « les performances observées en 2015 permettent ainsi aux établissements de poursuivre leurs investissements tout en renforçant leur capacité à innover et à engager la transformation digitale de leurs activités.»
Parmi les différents objectifs des grands groupes européens, certains se retrouvent pratiquement dans tous les établissements et témoignent la mue à marche forcée que les banques ont entamée.
En particulier, 5 chantiers apparaissent prioritaires aux banques :
- Accélérer le passage au numérique afin de mieux accompagner les demandes des clients
- Personnaliser plus et mieux la relation client
- Accélérer la réduction des coûts
- Remettre à plat les structures juridiques des groupes
- Et bien sûr intégrer les contraintes réglementaires tant au niveau juridique que prudentiel
Cette feuille de route s’accompagne dans tous les établissements de multiples initiatives. Ainsi BNP Paribas entend de pas être en reste en face des Fintech, avec entre autres l’ouverture de deux centres « We Are Innovation » et d’un pôle innovation dédié aux Fintechs. Le tout à l’image des « innovation labs » mis en place par UBS en Europe et en Asie.
De son coté, le groupe BPCE continue à soutenir sa filiale S-Money, spécialisée dans le paiement mobile, et entend rénover les services apportés aux clients de ses différents réseaux.
Face à la cavalerie légère des Fintechs et autres start-up, les banques font parfois figures de vieilles dames un peu déconnectées. Il semble bien que les états-majors soient bien décidés à remédier à cela.
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FL/EF