Jean-Noël VIEILLE, directeur de la gestion de 360 Hixance revient dans sa lettre hebdomadaire sur les conséquences du vote britannique. Il nourrit des doute quant à l’effectivité d’un Brexit. Extraits.
« Ce premier semestre 2016 va rester un des plus mauvais depuis 2010, avec des indices européens en repli de 10% voire plus suivant les pays. »
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« L’imbroglio politique auquel se prépare la Grande-Bretagne pourrait repousser ce Brexit, voire l’annuler, tant ce vote met au grand jour d’importantes fractures sociales, générationnelles et géographiques (…) »
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« Après des moments de doute, [les investisseurs] ont retrouvé un regain de confiance en se positionnant sur des points d’entrée attractifs. Ce rebond a été porté par les secteurs les plus touchés lors des chutes précédentes avec notamment les Bancaires et aussi les Pétrolières. »
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En outre, « la banque centrale britannique devra sans doute prendre des mesures cet été pour stimuler l’économie britannique(…), la baisse de ses taux directeurs étant un des éléments du dispositif de relance. »
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« Le problème se situe maintenant sur le plan politique. Le nom du prochain Premier ministre britannique reste un point d’interrogation : Boris Johnson a annoncé qu’il ne se présenterait pas (…) [et] le deuxième candidat (…) a annoncé son intention de ne pas activer l'article 50 avant la fin de l'année »
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« Dans ce contexte de trahison politique à l’intérieur de chaque camp, notre conviction de plus en plus forte est que le Brexit n'aura pas lieu, ou qu'il y aura un nouveau vote »
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« Sur le plan économique, l’inquiétude monte du côté des entreprises britanniques et, par exemple, la fusion entre les Bourses de Londres et de Francfort risque de ne plus se réaliser et on a assisté cette semaine à des gels d’investissements, des reports d’acquisitions et des menaces de déplacement de sièges sociaux. »
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Le Brexit ? « Personne n’y a intérêt, ni les Anglais, ni les Européens. »
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EF/FL