Une fois n’est pas coutume, les marchés obligataires ont connu une double baisse depuis notre dernier édito. La première passe concrètement pour une sanction, là où la seconde a été plutôt bien perçue par les investisseurs, en dépit des incertitudes qui demeurent.
Dégradation de la note de la France
Vendredi dernier, après la clôture des marchés financiers, l’agence de notation Standard & Poor's (S&P) a abaissé la note long terme souveraine française d’un cran pour la première fois depuis 2013, de AA à AA-, en raison de la détérioration de la situation budgétaire. Elle se range ainsi à l’avis de Fitch, une autre agence de notation. Moody’s reste pour le moment plus « accommodante » à Aa2, soit un cran au-dessus. Cette réduction reflète les doutes de S&P concernant la capacité du pays à ramener son déficit public sous le seuil de 3% du PIB d’ici la fin du quinquennat en 2027.
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