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Après une semaine d’aversion au risque en Europe à la suite des élections européennes et de la dissolution du parlement en France, les actifs risqués se sont stabilisés en Europe et ont continué leur progression aux Etats-Unis.
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Cette semaine a aussi été marquée par plusieurs réunions de banques centrales européennes.
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En conséquence du retour du risque politique en zone euro, nous avions réduit les actifs risqués sur cette zone.
Après une semaine d’aversion au risque en Europe à la suite des élections européennes et de la dissolution du parlement en France, les actifs risqués se sont stabilisés en Europe et ont continué leur progression aux Etats-Unis.
Côté statistiques américaines, les chiffres confortent la thèse du ralentissement économique mesuré avec des ventes au détail plus faibles qu’attendu. En effet, elles ne progressent que de 0,1% sur le mois de mai contre 0,3% espéré et sont revues à la baisse à -0,2% sur le mois d’avril alors qu’elles étaient estimées stables. Le marché immobilier a l’air de marquer le pas avec un indicateur de confiance des constructeurs en baisse notable en juin pour atteindre son plus bas niveau depuis décembre 2023 et des permis de construire en baisse depuis février.
Cette semaine a aussi été marquée par plusieurs réunions de banques centrales européennes. La Banque Nationale Suisse a baissé ses taux directeurs de 25bp à 1,25% avec des prévisions d’inflation révisées à la baisse. En Angleterre, si la banque centrale n’a pas baissé ses taux, le message est plus rassurant. Le communiqué reconnait que les taux sont à un niveau restrictif et qu’ils pèsent sur l’économie réelle. Cela ouvre la voie à une possible baisse des taux lors d’un des prochains meetings.
En zone Euro, l’attention est toujours portée sur les élections françaises à la fin du mois et ce, d’autant plus que la France fait partie des pays intégrés à une procédure pour déficits excessifs de la part de l’Union Européenne. A l’heure actuelle, les investisseurs tablent sur un gouvernement sans majorité, ce qui rendrait plus difficile l’adoption de mesures creusant le déficit mais aussi limiterait la probabilité de le réduire. Les derniers indicateurs avancés PMI publiés pour la France, l’Allemagne et la zone Euro sont en retrait pour le mois de juin sur les deux composantes (services et manufacturier) alors qu’ils étaient attendus en hausse. Cela reflète probablement en partie le contrecoup des élections européennes, les données ayant été recueillies après celles-ci.
En conséquence du retour du risque politique en zone euro, nous avions réduit les actifs risqués sur cette zone. Nous revenons cette semaine à une allocation d’actifs plus mesurée sur les actions sur toutes les zones géographiques. Nous prenons ainsi des profits sur les actions américaines, dont la performance a été extrêmement concentrée sur quelques valeurs au cours des dernières semaines. Nous restons prudents sur les obligations d’Etat françaises qui pourraient encore souffrir de l’incertitude politique.
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