La thématique de l’intelligence artificielle a été l’un des moteurs principaux d’appréciation des marchés boursiers en 2023. À l’heure des résultats trimestriels pour le premier trimestre 2024, est-ce que cette thématique exerce encore une influence ?
En bourse en 2023, il n’y en avait que pour l’intelligence artificielle. C’est le « buzz word » de l’année. Tout porte à croire que ça va être encore le cas en 2024, mais pour de solides raisons.
Surperformance américaine
Nous sommes bien engagés dans la saison des résultats trimestriels. Environ deux tiers des entreprises du S&P 500 ont publié leurs résultats pour le premier trimestre. C’est plutôt positif. Les résultats sont en moyenne supérieurs de 9% par rapport aux attentes tandis que les ventes sont en hausse de 1% par rapport au consensus des analystes. Concrètement, cela signifie que les marges des entreprises cotées américaines sont plus élevées qu’anticipées. C’est donc une bonne nouvelle. Ce n’est pas complément surprenant au regard de la bonne santé insolente de l’économie américaine. Au premier trimestre, la croissance du PIB est ressortie à 1,6% et, surtout, la croissance de la demande intérieure a été de 2,8% (à la fois progression de la consommation et de l’investissement). On pouvait donc logiquement s’attendre à ce que les entreprises affichent de solides résultats.
La distinction entre les grandes capitalisations du secteur des hautes technologies et les petites et moyennes entreprises persiste, sans surprise. Ce sont les valeurs tech qui tirent la performance des indices boursiers. Elles ont tout pour réussir : beaucoup de cash, accès à des conditions de refinancement meilleures depuis mi-2022, la capacité à investir dans la révolution industrielle liée à l’intelligence artificielle (IA) et souvent une position dominante sur des segments porteurs de l’économie numérique. À l’inverse, les petites et moyennes valeurs souffrent toujours d’une difficulté à se refinancer qui devrait perdurer une grande partie de l’année en raison du maintien par la Réserve Fédérale américaine de taux élevés.
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Source : Terre d’Epargne, de Pictet Asset Management
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