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La Chine a lancé un vaste plan de stimulation économique dépassant les attentes des investisseurs.
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Aux États-Unis, les données économiques publiées continuent de témoigner d’une dynamique de croissance positive.
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Dans la zone euro, les doutes s’installent davantage sur la pérennité de la croissance.
À un moment critique dans le cycle économique mondial où le questionnement sur l’intensité du ralentissement économique s’amplifie, c’est la coordination de l’action publique en Chine qui marque cette fin de mois en dépassant les attentes des investisseurs et en soutenant un puissant rebond des actions chinoises ainsi que de l’ensemble des bourses mondiales, en particulier celles des pays émergents. Le choc de confiance provoqué par la Chine peut s’expliquer par l’étendue de stimulus, à la fois monétaire avec ses baisses de taux, financier avec le soutien apporté à la bourse locale, économique via les mesures apportées au secteur immobilier, et même fiscal par le soutien conféré aux ménages et aux entreprises. Nous comprenons ce nouveau dispositif de stimulation économique comme la volonté affichée du gouvernement chinois d’atteindre sa cible de croissance de 5%, après une année 2023 où la croissance a été parmi les plus faibles pour la Chine depuis 1990. Cela étant, nous voyons difficilement à ce stade, la possibilité de voir la Chine excéder cette cible de croissance, compte tenu de ses difficultés structurelles.
Dans le même temps, aux États-Unis, les données économiques publiées continuent de témoigner d’une dynamique de croissance positive comme en attestent la révision haussière du PIB, le recul des demandes d’allocation chômage ou même le niveau encore élevé de la consommation des ménages. Le tableau dressé par ces statistiques est donc éloigné de celui d’une économie en récession. Néanmoins, nous devons continuer de scruter les indicateurs avancés du cycle qui sont à l’inverse moins élogieux sur l’état de la conjoncture. C’est d’ailleurs en zone euro que les doutes s’installent davantage sur la pérennité de la croissance si l’on en juge les dernières enquêtes de confiance à l’instar du PMI et l’IFO qui sont particulièrement inquiétants. C’est la raison pour laquelle certains banquiers centraux s’expriment davantage avec un ton plus dovish, favorable notamment à une action dès le mois d’octobre. Pourtant, lors de la réunion de septembre, Christine Lagarde avait souligné la nécessité de prendre le temps d’observer les effets de l’assouplissement monétaire sur l’activité et que la BCE ne disposerait que de peu d’éléments supplémentaires avant la prochaine réunion (17 octobre).
Dans ce contexte où la sensibilité aux surprises économiques augmente, nous maintenons un score neutre sur les actions avec néanmoins, une surpondération sur les actions émergentes et adoptons un score global neutre sur les obligations avec un biais positif sur le portage apporté par les marchés émergents et Investment Grade.
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