Une croissance mondiale atone, c’est ce que révèle Euler Hermes dans son rapport « La croissance à quel prix ? ». De la croissance parfois en volume, mais des prix en contraction… Sommes-nous au bord du gouffre ?
« Trois chocs ont récemment secoué l’économie mondiale : la peur d’un atterrissage brutal de la Chine, la chute des prix du pétrole relative à la décision de l’OPEC de conserver à tout prix ses parts de marchés, et les premiers effets du Brexit »
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« Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie : les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’Etat, ou encore les élections américaines. En période d’incertitudes, les investisseurs recherchent des opportunités d’investissements sûres, et les ménages et les entreprises misent sur l’épargne. La faiblesse des prix et des taux d’intérêts ne les incitera pas à diversifier leurs investissements ou à accroître leur consommation. Cela pose un grand nombre de problèmes à l’économie mondiale. »
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« L’environnement de prix bas est le symptôme de surcapacités handicapantes, et le signe clair que le redressement des chiffres d’affaires prendra du temps. »
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« Si la croissance du commerce international en volume est attendue à +2,2% en 2016, il devrait se contracter de -2% en valeur, le redressement des volumes ne s’accompagnant pas d’une hausse des prix. Dans ce contexte, la progression des chiffres d’affaires des entreprises demeure limitée. Dans la zone euro par exemple, après avoir atteint +0,8% en 2016, elle ne devrait s’établir qu’à +1,2% en 2016 »
EF/FL