Alors que la plupart des investisseurs favorise un retour sur les marchés émergents (voir notre article : quelle stratégie sur les émergents)., Benjamin Melman, directeur allocation d’actifs et dettes souveraines chez Edmond de Rothschild affiche une sous pondération des actions émergentes.
Marie-Aude Laurent, gérante allocataire d’EDRAM, membre de l’équipe de Benjamin Melman, précise qu’il ne s’agit que d’une position tactique à court terme.
En effet, bien que « l’indice MSCI actions émergentes comme l’EMBI (dettes émergentes en devises dures) enregistrent une hausse de pratiquement 15% depuis le début de l’année, ce rallye ne sera pas en ligne droite ».
En conséquence, la maison préfère sous-pondérer les actions émergentes au profit des actions de la zone euro, mais attention, « il ne s’agit pas d’une coupe nette », précise la gérante.
Très concrètement, la maison pense que les actions de la zone euro feront mieux à court terme que les actions émergentes.
D’une part, l’engouement pour les émergents risque de se relâcher quelque peu, sans compter le resserrement de la politique monétaire de la FED qui risque d’impacter la classe d’actifs (comme ce fut le cas au printemps 2013). D’autre part, la zone euro voit ses fondamentaux s’améliorer alors que le marché n’a pas encore intégré cette amélioration (voir notre article : Merril Lynch, forte décollecte sur les actions).
Dans son analyse Benjamin Melman conclut « la zone euro, ayant accumulé un certain retard depuis le début de l’année, est à même de profiter d’un rebond du dollar qui accompagnerait une hausse de taux de la Réserve fédérale ».
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EF/FL