EDRAM présentait hier sa stratégie d’investissement obligataire dans un contexte d’incertitude politique et de taux bas, voir négatifs.
Quelques points à retenir :
- Sur la zone euro
La maison est toujours positive sur la dette corporate. [1]
A la question : la politique monétaire de la BCE a-t-elle été efficace ? Le gérant répond par la négative, et justifie son point de vue par des anticipations d’inflation qui repartent à la baisse.
Dans ce contexte de taux bas, voire négatifs, il existe plusieurs possibilités : aller sur des maturités plus longues ou s’intéresser à des papiers de moins bonne qualité en cherchant du rendement.
Avec cette question ouverte : finalement le marché n’attend-il pas trop de la BCE ?
- Sur le marché US
Pour la maison, la hausse des taux se profilerait en décembre et impacterait surtout les maturités courtes (1 à 3 ans).
Si on constate un regain d’inflation, cela profitera aux obligations indexées.
En bref, pour la maison quel que soit le scénario, les obligations auront un rôle à jouer.
- Sur le marché émergent
Sur la dette émergente, le discours est le suivant : il faut y aller mais en adoptant une approche sélective. En effet la valorisation de la dette est aujourd’hui attractive, ce qui ne sera pas forcément le cas plus tard, avec un risque pour l’investisseur de ne pas être rémunéré à hauteur du risque pris.
Dans ce contexte le pays qui attire les louanges d’EDRAM est le Venezuela jugé comme la « meilleure des opportunités des 10 dernières années dans cet univers ».
EV/FL
Voir aussi
[1] Soutenue par des indices de confiances qui se stabilisent, des crédits qui repartent à la hausse, et un taux de défaut qui reste modéré.