Le ton est donné lors d’une table ronde réunissant les ténors qu’on ne présente plus : Igor de Maack et Didier Saint-Georges, autour du thème : dualité d’investissement entre court et long termes.
L’objectif est clairement annoncé : rassurer les CGP face aux demandes de leurs clients compte tenu de l’environnement économique actuel.
En effet, à la première question : Quelle différence entre un investissement court et long terme ? Igor de Maack répond : « à court terme il faut acheter de l’Eurose et à long terme du Carmignac Patrimoine, ou vice-versa ! »
Les gérants s’expliquent sur les investissements conseillés pour un horizon de 6 mois.
Pour Carmignac, au regard de la situation politique internationale, il est préférable de réduire le risque sur les obligations, et de ne pas prendre de risque actions trop fort. Il vaut mieux aller sur des obligations court terme et privées. Quant aux émergents, Didier Saint Georges estime qu’il y a des points d’entrée intéressants, comme le Mexique.
Pour DNCA, il faut également rester sur des secteurs qui paient un coupon, (obligations courte corporate) et sur les souverains périphériques. Côté exposition sectorielle, la maison préfère aller sur les banques et le pétrole.
Enfin, la table ronde se conclut sur cette question : les politiques à court terme des banques centrales ne vont-elles pas amener la prochaine crise ?
A cela, Didier Saint Georges répond qu’il y a en effet un risque du saut vers l’inconnu, notamment en cas d’utilisation de la fameuse monnaie hélicoptère, susceptible de remettre en cause l’indépendance des banques centrales.
EV/EF