Joost van Leenders et Colin Graham analysent dans le point hebdo de BNP IP les impacts des nouvelles mesures de la BCE, la Fed et la BoJ.
Les points à retenir :
- Que penser des changements apportés à la politique monétaire de la Banque du Japon ?
« Plusieurs raisons peuvent expliquer [le] manque de réaction [des marchés] (…) :
Les acteurs peuvent avoir sous-estimé l’importance de ce nouveau cadre d’assouplissement quantitatif et qualitatif accompagné d’un contrôle de la courbe des taux.
[…]
Il est également possible que les opérateurs n’aient pas identifié d’action concrète de la Banque du Japon pour soutenir ses engagements en matière d’inflation au vu du maintien de ses achats d’actifs annuels à 80.000 milliards de yens et de son taux directeur à 0,1 %, et se soient donc interrogés sur sa crédibilité. »
- Un statu quo accompagné d’un ton plus ferme de la Fed ?
« Dans ses discours, la Fed pourrait durcir le ton de temps en temps afin d’empêcher la probabilité implicite d’une hausse des taux en décembre, actuellement à 55 %, de descendre sous 50 %. »
- Allocation d’actifs : prises de bénéfices sur la position courte sur la livre sterling face au dollar américain
« Le recul du cours du pétrole [cadre] avec notre souspondération des matières premières. »
[…]
« Nous continuons de sous-pondérer la dette émergente en devises fortes face aux bons du Trésor américain ainsi que les actions mondiales. »
[…]
« Nous nous sommes couverts contre le risque de hausse des actifs risqués par le biais d’une surpondération des petites capitalisations américaines (…) à laquelle nous avons ajouté des options d’achat à échéance décembre en dehors de la monnaie sur l’indice S&P500. (…) Nous avons [également] décidé de prendre nos bénéfices sur notre souspondération de cette devise [le livre britannique] face au dollar américain(…). »
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La rédaction