L’équipe de H2O, dans sa dernière lettre, analyse l’inaction de la Fed au mois de septembre. Extraits :
« Le taux de chômage de 4,9% est jugé par la grande majorité des membres du comité comme reflétant une situation de plein emploi. (…). Par définition, le plein emploi est le niveau à partir duquel il n’est plus possible de progresser sans générer plus de tensions sur les variables nominales. »
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« Pourtant, Janet Yellen évoque la possibilité qu’à partir de maintenant, les hausses de salaires amèneront des personnes préalablement découragées à revenir chercher un emploi, ce qui atténuerait en retour les progressions salariales et donc l’inflation. Mais cette mécanique (…) de « flexion des taux d’activité », n’a rien de nouveau. Au contraire, elle tend plutôt à s’atténuer. En effet, ce phénomène joue principalement avant que l’économie n’atteigne le plein emploi. »
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« D’une certaine manière, Janet Yellen nous a dit qu’elle n’est pas encore complètement convaincue d’être au plein emploi, et qu’elle est prête à attendre encore un peu pour être sure et certaine. »
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« Il aurait été plus honnête de la part de Janet Yellen de dire ouvertement que la Fed est très proche de son objectif et est encline à laisser l’inflation dépasser cet objectif dans les tous prochains mois.»
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« Les investisseurs auraient tort d’en conclure que la Fed n’a pas le doigt sur la gâchette. Non pas parce que Janet Yellen veut dégainer, mais parce qu’elle n’aura très bientôt plus le choix. En effet, le report de la hausse des taux directeurs américains est une forme d’assurance pour la Fed, mais une mauvaise surprise d’inflation est d’abord un coût pour les investisseurs, puis ensuite seulement pour la Fed. »
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« Les données d’activité et d’inflation des prochains mois devraient lever le voile sur la dynamique reflationniste en cours. »
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EV/EF