Blackrock vient de publier la 5ème édition de son étude « Global Insurers Investment Strategies» dont l’objet est de mettre en exergue les stratégies d’investissement des assureurs dans ce contexte de taux bas, de risques et de faible croissance économique.
Notons en préambule que le sondage a été réalisé auprès de 315 acteurs du secteur des assurances entre mai et Juin 2016. L’échantillon de personnes interrogées couvre 4 régions : l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine et la région Asie-Pacifique.
Outre les craintes liées aux risques géopolitiques et à la croissance économique mondiale atone (risques apparaissant comme les plus cités par les répondants), on note que les assureurs sont naturellement préoccupés par la volatilité, la liquidité, les risques crédit. Ou bien encore par une hausse soudaine des taux d’intérêts. Dans ce contexte, l’exposition au risque pourrait sembler contre-intuitive et pourtant, la recherche de rendement est inéluctable.
En conséquence, 47% des répondants prévoient de renforcer leur exposition au risque alors que seulement 8% d’entre eux envisagent de la réduire. En outre, parmi les 4 régions étudiées, l’Amérique du Nord présente le plus d’aversion au risque.
Cela dit, cette volonté ne traduit pas forcement leurs stratégies d’investissement : on apprend à la lecture du rapport que 50% des assureurs souhaitent renforcer leur exposition aux liquidités, et 47% d’entre eux augmenteraient leurs exposition aux govies au cours des 12 à 24 prochains mois (1).
De même, seulement 21% des personnes interrogées envisagent de renforcer leur exposition aux actifs de type Investment Grade (contre 45% l’année dernière).
En somme, dans leur quête de rendement, l’étude souligne que les assureurs souhaitent renforcer leurs allocations vers du hors marché (2), et notamment sur le private equity : 49% pensent accroitre leur allocation sur ce segment (contre 27% il y a un an).
Pour accéder à l’intégralité de l’étude, cliquez ICI
EF/FL
Voir aussi
(1) Sur la question posée : pour chacune des classes d'actifs suivantes, indiquer comment sera modifiée la pondération de vos placements au cours des 12-24 prochains mois.
(2) Prêt hypothécaire, dette d’infrastructure, titres immobiliers, etc