C’est la question à laquelle répond Natixis Global AM grâce à son service gratuit le « Baromètre »[1] dédié, entre autres, aux conseillers financiers et banques privées. [2]
Julien Dauchez, responsable consultants au sein de l'équipe Portfolio research & consulting, explique que grâce à ce service la maison offre « une validation des intuitions de risques » et une restitution personnalisée de l’étude du portefeuille. Cette « personnalisation » permet de donner une perspective sur la décomposition du risque.
Le but est donc de « mettre du chiffre sur ce que les CGP ressentent » ; et une chose est sûre : « ils connaissent leurs métiers ». Les seules surprises sont liées à l’importance relative que peuvent représenter certains risques dans le portefeuille par rapport aux autres classes d’actifs.
Ce service est également « un écho culturel des différents pays » : l’équipe observe qu’en Europe du Sud l’accent est mis sur l’obligataire ce qui tranche avec les pays nordiques ou anglo-saxons où le premier poste sont les actions. Selon Julien Dauchez « c’est une façon de percevoir le rapport au marché et à l’Etat ».
La France est quant à elle sur une position intermédiaire, avec la spécificité du fonds euros.
EV/FL
Voir aussi
[1] Ce service, initialement lancé aux USA, s’est exporté en Europe en 2011. Il se compose d’une équipe de 44 personnes. Sur l’année passée, 4.500 portefeuilles ont été passés au crible, soit environ 3.000 à 3.500 clients. Le pays le plus représenté reste les USA, puis arrive la France et le Royaume Uni.
[2] Egalement aux family office, compagnies d’assurance et fonds de pension.