C’est le moment de nous intéresser à un sujet d’actualité : celui de la délocalisation des personnes et des biens avec le lancement d’une thématique dédiée.
On en a déjà parlé, (voir nos articles: Brexit, épisode 2 le retour fiscal des expatriés et Expatriés, l'enquête 2016) et c’est l’occasion d’y revenir plus longuement et d’expliquer concrètement les raisons de cette délocalisation, les différents mécanismes mis en place pour inciter à revenir. Ou au contraire ceux qui poussent vers la sortie.
Ainsi, que deviennent les grandes illusions de s’installer à Monaco pour ne pas payer d’impôts ? Quels sont les pays les plus prisés par nos compatriotes, pourquoi partent-ils mais aussi pourquoi reviennent-ils ? Quelle imposition à la sortie et quelle imposition au retour ?
Pour dresser un premier tableau, quelques chiffres clefs : les 5 premiers pays convoités sont la Suisse, les Etats-Unis, le Royaume Uni, la Belgique et l’Allemagne. (chiffres du Ministère des Affaires Etrangères )
On s’en doute, tous n’ont pas le même attrait. Les USA attirent surtout pour les affaires, contrairement à la Suisse où les motivations sont surtout fiscales, tout comme le Royaume Uni qui permet de bénéficier du régime des « non-domiciliés ».
Le taux d'expatriation de la population français est environ de 2% soit 1.710.945 personnes concernées en 2015. De quoi s’intéresser au sujet, non ?
EV/EF