Dans son dernier commentaire la maison analyse les conséquences d’une croissance mondiale trop faible sur les entreprises. Extraits :
Les régions du Monde sont des « plaques tectoniques » en mouvement.
« Les bonnes surprises récentes sur la croissance chinoise ne doivent pas faire oublier que celle-ci devra changer de nature. »
« La transition vers un autre modèle est toujours en cours (…) mais cette transition supposera moins d’importations de la Chine. Cela devrait générer des pressions négatives sur les prix et de nouvelles tensions financières lorsque la croissance chinoise ralentira à nouveau. »
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« En Zone Euro, (…) le programme d’achats de dettes publiques et privées de la BCE est la meilleure des ceintures de sécurité pour l’Europe, et l’objectif initial du plan Juncker a été doublé à 630 Mds €. »
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« Les pays émergents resteront hétérogènes. Leur croissance économique, attendue à +3,8% en 2016 et à +4,4% en 2017, continuera de contribuer à plus de la moitié de la croissance mondiale.»
Lentement mais sûrement, les « plaques tectoniques » se déplacent.
« Malgré la reprise, la croissance mondiale restera trop faible pour empêcher la hausse des défaillances d’entreprises. (…) A l’échelle mondiale, les défaillances devraient augmenter pour la première fois depuis 2009, de +1% cette année et de +2% en 2017.
Les défaillances de grosses entreprises sont aussi en hausse. Ces cas sont par nature plus rares, mais il y en a eu 16 au 1 er semestre 2016 contre 10 au 1er semestre 2015.
Les délais de paiement ne s’améliorent pas non plus : 1 entreprise sur 4 dans le monde est payée après 3 mois. »
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« Sur 2016-2017, la croissance du commerce mondial restera loin de sa moyenne d’avant-crise (+7%). »
Rédaction/EV