Dans sa dernière étude, l’UFF analyse les attentes des clients patrimoniaux français. (1)
Pas de surprise quant aux investissements préférés, l’immobilier et notamment l’immobilier ancien, arrive en tête (62%) et ce devant l’assurance-vie en euros (59%). La motivation principale des investisseurs reste la préparation des retraites (50% en 2016 contre 49% en 2015).
On peut y voir une certaine incohérence puisque 57% des répondants estiment que le critère le plus important dans le choix d’un investissement est la disponibilité des fonds. Or par nature, l’immobilier n’est pas un actif disponible immédiatement.
En ce qui concerne la « compréhension des produits », il apparait que seulement 18% des personnes interrogées comprennent « bien » le fonctionnement d’un produit structuré. Il s’agit en effet de produit complexe dont le mécanisme interne s’avère difficile à restituer au client profane.
Pour autant, ces produits sont plébiscités par les professionnels de la gestion de patrimoine dans la mesure où ils répondent (si tant est que l’indice sous-jacent se comporte conformément aux attentes) au 2èmecritère déterminant dans le choix d’un investissement : la recherche de rendement.
Ce dernier point n’est pas sans nous rappeler les mots de Franck Magne, fondateur d’Eavest, qui plaide pour des structurés plus transparents et mieux expliqués.
En ce qui concerne l’accès au monde digital, on relève que près de la moitié des répondants sont prêts à réaliser l’intégralité de leurs opérations financières en ligne (47% en 2016 contre 38% en 2015), afin de pouvoir arbitrer à toute heure.
Enfin, plus de la moitié estime que le conseil en gestion de patrimoine sera délivré via une application sur smartphone, un robot ou des algorithmes. Il semblerait donc que les Français soient prêts pour les fintechs !
Pour accéder à l’intégralité de l’étude cliquez ICI.
EF/FL
Voir aussi
(1) Etude réalisée la première quinzaine de septembre sur un échantillon de 300 français. Le client patrimonial s’entend comme celui qui détient un patrimoine financier, hors immobilier, de plus de 30.000 euros et ayant l’intention de faire un placement financier dans les deux ans ou possédant un bien immobilier locatif.