Alors que certains dramatisent le risque lié aux élections américaines, Natixis Global Asset Managment (NGAM) relativise les conséquences de cette échéance électorale sur les marchés financiers et sur l’économie.
En effet, après les doutes, finalement non avérés, du Brexit, c’est au tour des élections américaines de jeter un froid parmi les gérants. Ceux-ci craignent que certains secteurs souffrent de l’arrivée de l’un ou de l’autre des candidats.
Toutefois pour David Lafferty, directeur de la stratégie chez Natixis, « tenter de déterminer si la victoire d’Hillary Clinton sera néfaste aux actions du secteur de la santé ou si celle de Donald Trump sera favorable aux titres du secteur de la défense n’est pas la bonne manière de construire un portefeuille durable ».
Dans le même ordre idée Chris Wallis, gérant de portefeuille de la maison, revient sur l’histoire présidentielle américaine et constate que « le président élu n’a jamais eu un impact majeur sur les marchés financiers (…) les choix politiques du président ont globalement été insignifiants en ce qui concerne la performance des marchés financiers ».
Par ailleurs, « les données historiques montrent également que la volatilité moyenne du marché à l’heure actuelle est peu ou prou au même niveau qu’au début, au milieu ou à la fin des années 1800, 1900, après la Seconde Guerre mondiale ».
En clair, cette analyse tend à calmer un peu les esprits quant aux conséquences des élections sur les marchés financiers. Les programmes électoraux ne sont pas toujours suivis d’effets, et qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre des candidats, « nous assisterons à la mise en œuvre d’une politique budgétaire productive qui stimulera la croissance de l’économie américaine ».
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