Hier se tenait la réunion trimestrielle de Carmignac, l’occasion de présenter les perspectives de la maison pour cette fin d’année.
Le message est clair pour Edouard Carmignac : « un changement de régime économique et monétaire majeur se dessine ».
Pour autant, à la question, « faut-il craindre un crack obligataire ? » la réponse se veut rassurante puisque « négative dans un premier temps ». Cela en raison des mesures prises par les différentes Banques Centrales pour éviter que les taux ne dérapent trop.
Par ailleurs, Frédéric Leroux, « gérant global », a également fait un tour d’horizon des différentes classes d’actifs par zone géographique.
Il note d’une part un réveil de l’investissement aux Etats-Unis dû au rattrapage de l’investissement en énergie, d’autre part un rebond technique au Japon et enfin une stabilisation de la production industrielle en Chine.
Si la maison adopte une approche « conservatrice et prudente », les opportunités ne sont pas en reste.
En effet, en cette période de pré hausse des taux, le gérant anticipe une probable réallocation des placements obligataires vers les actions, principale classe d’actif qui devrait profiter de ce changement de tendance.
Mais qu’en est-il alors de l’obligataire ? Charles Zerah, gérant obligataire, mise surtout sur les émergents, offrant des rendements plus attractifs que les pays développés.
Le fondateur de la maison conclut cette réunion en estimant que « les belles années des ETF sont dernière nous, a priori… »
EV/FL