Si les marchés sont globalement restés calmes après le référendum britannique et ce jusqu’à la rentrée, il semble qu’une classe d’actif vacille quelque peu.
En effet selon une étude de la banque britannique Halifax et du cabinet Markit, pour la première fois en 4 ans le prix de l’immobilier a reculé de 0,5% au Royaume Uni.
Cette conséquence directe du Brexit est d’autant plus flagrante qu’au second trimestre 2016 les prix avait augmenté de 1,6% … De quoi faire tourner la tête quand on sait l’intérêt que portent les investisseurs à l’immobilier physique comme à la pierre papier.
Cette étude nous apprend ainsi que Londres enregistre sa plus forte baisse trimestrielle depuis le 1er trimestre 2012 : -2,5%.
Outre cette dépréciation des prix, les disparités entre régions sont toujours aussi fortes, puisque le prix moyen d’une maison à Londres est de 443.880 livres contre près de 150.000 livres à Scotland.
Les disparités se creusent mais pas d’inversion de tendance pour autant, Londres restant la ville la plus chère bien devant le second du classement, où les prix avoisinent 327.247 livres.
Notons que Chris Williamson, chief business economist, se veut rassurant en affirmant que le marché est capable d’encaisser des chocs, grâce à des fondamentaux solides, à savoir une pénurie de logements, un haut niveau d’emploi et des taux d’intérêt au plus bas.
Cela même si les auteurs de l’étude s’attendent à une baisse de 3% des prix en 2017.