Michel Menigoz, responsable de la gestion actions chez Amaïka Asset Management, met l’accent sur ces "techniques de gestion à la mode", telle que le smart beta, qui alimentent un « comportement moutonnier ». Morceaux choisis :
« Être un spécialiste de la gestion active n’est pas tâche aisée. De nombreuses études ont montré que les gérants battent rarement leur indice de référence. (…) Dès lors, une majorité de gérants préfèrent sécuriser leur stratégie en ayant recours aux ETF.
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Depuis quelques années, [on assiste] à l’émergence de nouveaux concepts comme le smart beta ou encore le low beta qui s’imposent comme des techniques à la mode mais alimentent un comportement moutonnier qui n’est pas forcément très sain.
Certes, d’un point de vue historique les valeurs à faible volatilité enregistrent des performances supérieures à la moyenne. Mais il faut y intégrer un paramètre important qui est la notion de persistance de la performance.
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Dans ce contexte, (…) [nous choisissons] six axes d’analyse : valorisation, croissance, profitabilité, risque, dynamique bénéficiaire, et momentum de cours.
A partir de cette base, nous croisons l’ensemble de ces variables pour ne conserver que les valeurs « best in class ».
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Au final une règle d’or s’impose : pour optimiser ses chances de réussite en tant que gérant actif, il convient en premier lieu de diversifier ses sources de performance et ne pas se reposer sur une seule méthode aussi populaire soit-elle. »
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Rédaction/EF/EV