A l’aube d’une remontée probable des taux de la FED, BNP Investment Partners analyse les politiques monétaires des différentes banques centrales.
Première chose à noter, la politique monétaire de la FED diverge des politiques de ses consœurs. En cause, des fondamentaux économiques « assez satisfaisants » selon la maison.
A l’inverse, la banque centrale du Canada crée la surprise en discutant une nouvelle baisse des taux après avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance économique. Toutefois, en vue des élections américaines, elle se positionne pour un statu quo.
Toujours outre-Atlantique, la première économie d’Amérique Latine vient de baisser pour la première fois en 4 ans ses taux directeurs puisque l’inflation semble ralentir (aujourd’hui autour de 8%). Cette décision intervient alors que le Brésil est en période de récession économique.
En Europe maintenant, la BCE a noté dernièrement « la résilience de l’économie qui reste installée sur une reprise régulière avec une augmentation progressive de l’inflation ». Chez BNP IP, Joost van Leenders et Colin Graham anticipent que la BCE « prolonge ses achats d’actifs jusqu’en septembre 2017. »
En Australie, une probable baisse des taux se fait sentir en raison notamment de faibles chiffres de l’emploi.
Reste le cas particulier de la Chine où une politique d’assouplissement monétaire semble peu probable dans la mesure où la croissance économique s’améliore. Toutefois, la Chine reste une grande interrogation chez BNP IP, quant à sa pérennité et à sa stabilisation.
En bref, seule contre tous, la FED qui représente la 1ère économie mondiale initiera prochainement la remontée des taux.
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EF/EV