Lors de sa dernière conférence de presse, Pictet AM s’est focalisé sur les marchés émergents. La maison répond à la question « est-il trop tard pour y aller ? »
En effet si cette année 2016 a été un « bon cru » pour la dette émergente, selon Hervé Thiard, directeur général, qu’en est-il des actions émergentes ?
Cette classe d’actifs sort de 5 ans de « purge » : c’est à partir de mars 2016 qu’on a assisté à une inversion des flux. Notamment grâce à la stabilité de la croissance aux Etats-Unis, à la relance chinoise et à la hausse du prix des matières premières.
Ainsi, pour la maison cette année 2016 a été comme un avant-goût de ce que cette classe d’actif est capable d’offrir.
A la question « est-ce que l’élection de Donald Trump remet en cause cette perspective ? », le gérant se veut rassurant et minimise l’impact d’une éventuelle montée du protectionnisme.
Si les exportations repésentent un élément important de la dynamique des marchés émergents, soit près de 25% de leur PIB, il convient de noter que moins de 5% de ces exportations sont à destination des Etats-Unis. Au final, le risque le plus élevé à ce niveau reste le Mexique puisque les exportations du pays vers son voisin du nord représentent 27,5% de son PIB.
EV/FL