Le premier réflexe pour une personne souhaitant anticiper les conséquences liées à la perte d’autonomie n’est pas forcément la mise en place d’un mandat de protection future, mais peut-être simplement la conclusion d’un contrat d’assurance dépendance.
En effet dans une récente étude le Conseil d’Analyse Economique a relevé que seulement « 10-15 % de la population est couverte par un contrat privé. On est loin des taux de couverture observés contre le risque santé. »
Dès lors comment bien choisir son contrat ? Un des critères à regarder est celui de la labellisation GAD (Garantie Assurance Dépendance)(1). Son objectif est de lutter contre l’opacité des compagnies d’assurance, longtemps critiquée, en imposant à celles-ci de répondre à un cahier des charges.
Ce label est délivré aux contrats répondant à des conditions précises : définition commune de la «dépendance lourde», maintien des droits en cas d’interruption de paiement des cotisations, fixation d’un montant minimum de rente à verser lorsque l’aléa se produit.
A ce jour les compagnies ayant obtenu ce label sont par exemple Axa, Allianz ou bien encore le Crédit Agricole.
En outre, compte tenu des risques liés au vieillissement de la population, il semble opportun d’adhérer à une assurance dépendance le plus tôt possible. En effet, plus l’âge de la souscription est tardif, plus les cotisations sont élevées.
Notons enfin que le gouvernement contribue également à renforcer cette démarche « qualité » grâce à la « loi d'adaptation de la société au vieillissement de la population » et que le contrat d’assurance dépendance peut aussi être couplé avec l’APA (allocation personnalisée d’autonomie).
EV/EF
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1 Lancée courant 2013 par la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurance).