Le comité d’investissement de Natixis AM vient de publier ses conclusions mensuelles. Après un point macro-économique, la maison donne son analyse de marchés et ses prévisions.
D’ores et déjà, Natixis se montre positif sur le dernier trimestre de l’année. En effet, l’indicateur PMI a atteint son point le plus haut depuis 2 ans (52). Il s’agit là d’une dynamique qui devrait s’accentuer à court terme aux Etats-Unis en raison des mesures de relance annoncées par le 45ème président américain.
Cela dit, en zone euro la prudence est de mise : « pour les prochains mois, l'enjeu portera sur la capacité des économies de la zone Euro à amortir les éventuels chocs (…) après l'arrivée de Donald Trump et la mise en place effective du Brexit. », précisent les économistes de la maison.
Sur le marché obligataire, le pôle expertise taux reste méfiant sur les taux à moyen et long termes. En effet, de nombreuses incertitudes demeurent en 2017 : référendum italien, Brexit, élections présidentielles françaises, pour ne citer que celles-ci. De fait, des investissements tactiques seront privilégiés.
Sur les émergents, l’équipe a réduit son exposition au risque. La menace principale serait que Donald Trump mette en place une politique plus protectionniste que prévue. Si tel est le cas, Natixis orienterait ses investissements « sur les pays les moins dépendants du commerce mondial », comme la Russie et l’Inde.
Enfin, la maison maintient une position neutre sur les actions européennes en raison des incertitudes politiques, économiques et monétaires. En effet, ces dernières « priment sur la tendance à l’amélioration des statistiques économiques et des résultats des sociétés ».
D’ailleurs, Natixis précise que « cette opinion est confortée par l’accélération significative et récente de la volatilité. ».Les secteurs favorisés sont les secteurs des télécommunications et de l’énergie. En revanche, les experts conservent une exposition minimum sur les financières.
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EF/EV