Dans ses Perspectives d’allocation, la maison s’interroge d’abord sur la reflation qui a connu un nouvel élan suite à l’élection surprise de Donald Trump.
Pour le reste, côté actions la maison privilégie les USA, et plus précisément les small caps, moins vulnérables au risque protectionniste. L’Australie est également analysée comme un investissement judicieux car son marché actions combine une exposition forte aux matières premières et un poids élevé des financières.
A l’inverse sont laissés de côté les émergents, pour leur fragilité face au dollar, et la zone euro, en raison des échéances politiques.
Côté obligataire l’ordre du jour est à la décision de la BCE de poursuivre ou non son programme d’achat d’actifs et le référendum italien. Ces deux échéances provoquant une forte volatilité sur les taux en zone euro.
La maison décide également de neutraliser l’exposition à la dette émergente en devises, vulnérable à la hausse des taux américains et de conserver son exposition au crédit corporate eurolandais qui bénéficie de « fondamentaux sains ».
Enfin, Natixis procède à un retour tactique sur l’or face à la montée de l’incertitude internationale et ne croit pas à un accord contraignant de réduction de l’offre de l’OPEP.
EV/FL