Une analyse publiée par Natixis Global Asset Management est l’occasion de faire le point sur la place de la gestion active dans les portefeuilles.
Il s’agit là d’un thème d’actualité au regard de l’engouement constaté ces dernières années pour la gestion passive. Qu’il s’agisse de fonds indiciels (dans les années 70) ou d’ETF, ces stratégies ont permis « d’investir pour un faible montant dans des fonds diversifiés » souligne Kevin Maeda, responsable allocation et stratégie chez NGAM.
On connait les avantages des ETF : accès facilité aux marchés, diversification du portefeuille et le tout à un faible coût. D’ailleurs certaines études de la maison révèlent qu’une large part des conseillers financiers (89%) estime que la gestion passive est la meilleure solution pour minimiser les frais de gestion. (1)
Pour autant, la gestion active a encore de beaux jours devant elle. En effet, ces mêmes études mettent en exergue que de nombreux conseillers financiers préconisent la gestion active pour accéder aux produits alternatifs et pour obtenir (2) une exposition sur les marchés émergents.
Il est en outre mis en avant que l’alpha d’aujourd’hui sera le bêta de demain notamment avec les innovations technologiques. En effet, celles-ci « ont permis aux investisseurs d’identifier et de quantifier des sources de risque et de rendement qui auparavant étaient attribuées aux compétences du gérant », précise Nicolas Just, gérant actions chez NGAM.
De fait, « les investisseurs devraient être disposés à accorder la plus haute importance aux gérants capables de véritablement dégager de l’alpha dans la durée ».
Autre point à noter : comment repérer une véritable gestion active capable de surperformer son indice à terme ?
Les spécialistes expliquent qu’il faut considérer la part active du fonds, soit la proportion des placements qui diffère de l’indice de référence : « les fonds dont la part active est inférieure à 60% sont considérés être des « closet indexers ». Enfin, plus la durée de placement est longue, plus le potentiel d’alpha peut être capté.
Pour accéder à l’intégralité de l’analyse, cliquez ICI
EF/EV
Voir aussi
(1) Enquête NGAM octobre 2015 et juillet 2016
(2) En fonction des opportunités de marchés détectées dans cette zone