Il n’y aura pas eu de surprise. Le non l’a emporté à près de 60% et Matteo Renzi a annoncé sa démission. Lazard Frères Gestion revient sur quelques fondamentaux :
Pourquoi ce référendum ? Pour des raisons avant tout structurelles. Depuis les années 2000 l’Italie a une croissance économique inférieure à la zone euro. Et même si aucun « déséquilibres majeurs » n’étaient à signaler, l’économie Italienne a mis deux ans de plus que ses homologues européens à redémarrer et « la croissance reste faible ».
D’où viennent ces problèmes structurels ? Parmi les éléments déclencheurs Lazard retient l’absence continue de productivité depuis 15 ans et le vieillissement de la population.
Qu’aurait changé ce référendum ? De la « stabilité politique ». L’objectif était de mettre fin au bicaméralisme parfait du système politique qui donne à la Chambre des députés et au Sénat exactement les mêmes pouvoirs. [1]
Pas de surprise. Ce dimanche n’a pas été un scénario rappel du Brexit ou des élections américaines. En effet, depuis que Matteo Renzi a affirmé qu’il démissionnerait si le non l’emportait, la détermination de certains pour provoquer un changement politique s’était renforcée. Les marchés l’ont bien intégré, notamment au regard de la baisse de plus de 50% des valeurs bancaires italiennes.
Ce référendum aura-t-il de réelles conséquences à long terme ? Pour Lazard, peu importait la réponse : « l’enjeu pour le pays reste la poursuite des réformes et leur efficacité pour redonner confiance à la population », essentiellement chez les consommateurs.
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EV/EF
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[1] Or ici Matteo Renzi souhaitait diminuer les pouvoirs du Sénat qui perdrait sa compétence de validation des gouvernements et des budgets.