Igor de Maack, gérant chez DNCA revient dans son point hebdomadaire sur le référendum italien. Extraits :
« Après la démission de Matteo Renzi, le résultat ouvre une période d’incertitudes assez courante dans la vie politique italienne.
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La sortie de la zone euro devra, si elle est proposée, elle aussi, se faire par référendum. L’exemple grec montre que les populations ne sont pas forcément convaincues des bienfaits d’une sortie de la zone euro.
L’impact sur les taux italiens est pour l’instant limité (…). Il faut (…) constater que les obligations souveraines italiennes à dix ans affichent un rendement proche de 2,0% contre 2,4% pour les obligations souveraines américaines à dix ans. C’est une situation paradoxale pour celles et ceux qui prétendent que l’Italie est au bord du gouffre.
La recapitalisation du système bancaire italien est certes rendu plus complexe par cette instabilité politique chronique mais les mécanismes de sauvetage mis en place par la zone euro et l’Union bancaire permettent au moins de dessiner une solution qui n’était pas possible avant la crise de 2011.
Le « non » au référendum italien ne signifie pas la sortie de l’Italie de la zone euro.
Les marchés ont fait des échéances électorales des angoisses surdimensionnées qu’il faut savoir utiliser. Après ces trois «chocs» politiques (Brexit, Donald Trump et référendum italien), l’économie va, comme toujours, reprendre ses droits et imposer ses contraintes.
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Il est trop tôt pour se projeter vers 2017 mais les événements de volatilité plaident pour des renforcements tactiques sur les classes d’actifs les plus délaissées comme les actions values européennes.
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EF/EV