David Ganozzi, gérant chez Fidelity, souligne les conséquences des derniers évènements politiques en Europe et Outre-Atlantique dans son hebdo des marchés. Extraits :
« La victoire de Donald Trump aux présidentielles aurait-elle donné en l’espace d’un mois un coup de fouet à l’économie américaine ? C’est la question qui se pose au terme d’une semaine marquée par la multiplication d’indicateurs particulièrement bons de l’autre côté de l’Atlantique.
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Si jusqu’ici la dynamique américaine manquait de panache, [les] chiffres tendent à confirmer que le cycle économique est arrivé à maturité aux États-Unis. En tout état de cause, la Fed elle-même ne pouvait pas rêver mieux comme préliminaires à sa remontée des taux, la semaine prochaine.
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Après le Brexit en juin, l’instabilité politique sur la péninsule transalpine ne va pas sans soulever de nouvelles inquiétudes. Certes, le départ de Matteo Renzi ne devrait pas motiver de législatives anticipées. Cela a notamment permis aux marchés d’accueillir la nouvelle avec une relative sérénité (…).
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Le grand gagnant de ce référendum n’en reste pas moins le Mouvement 5 étoiles (M5S), eurosceptique avéré (…). Quoi qu’il en soit, le contexte politique italien devrait continuer d’entretenir à moyen terme de la volatilité sur les marchés européens.
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Pour la quatrième semaine consécutive, les matières premières s’adjugent la meilleure performance hebdomadaire. Outre un effet devise lié à l’appréciation continue du dollar, le rebond des cours du pétrole [environ 55 dollars le baril], explique cette nouvelle semaine de hausse.
A l’inverse, les actions ont marqué une pause après trois semaines d’appréciation (…). Les matières premières se maintiennent en effet sur la plus haute marche du podium avec un gain de 13,31 % depuis janvier, suivies par les actions (7,87 %). Les obligations ferment la marche avec une hausse de 2,73 %. »
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EF/EV