John Bennett, directeur des actions européennes chez Henderson GI, voit le potentiel d'une rotation d’un marché de croissance vers un marché « value » comme un facteur déterminant pour les actions européennes. Extraits :
« Les marchés sont un terrain d'apprentissage perpétuel (…). Plusieurs investisseurs ont déclaré que cette année a été la plus dure qu’ils n’aient jamais vécue. La raison est à imputer à la rotation sectorielle.
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Le principal sujet en 2017 sera de savoir si globalement [la rotation des titres croissance vers les titres value va perdurer].Depuis la crise financière, le marché (…) a rejeté les actions dites de « valeur ».
Nous arrivons au bout des politiques d’assouplissement (…). Par conséquent (…) les actions dites de croissance pourraient être touchées. [Ce fut le cas] en octobre et en novembre, [peut être] s’agit-il de l’amorçage d’une tendance de fond.
Néanmoins, si la déflation l'emportait (…) cette vision serait erronée et nous reviendrions à l’approche « qualité et croissance » de ces dix dernières années.
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Un dollar fort est généralement bon pour les actions européennes, et moins bon pour les actions des marchés émergents.
[Si toutefois la rotation se confirme] la surperformance des actions américaines par rapport aux autres parties du monde pourrait être stoppée. Les marchés axés sur la valeur dans le monde sont l'Europe et le Japon loin devant les États-Unis d'Amérique, et cela simplement en raison de la nature des indices. (…) Il y aura un changement dans la stratégie d'investissement.
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Des bouleversements politiques, comme le Brexit et l'élection de Trump, pourraient se déplacer vers l'Europe. La situation serait d'autant plus délicate que l'Europe n'est pas une nation, mais un bloc de pays utilisant la même devise. (…) Si nous surmontons ce risque politique, cela créerait l’opportunité d'acheter des positions « Europe ».
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EF/EV