Parmi les grands sujets du moment, on note la pentification de la courbe des taux. Impossible d’y échapper en effet, depuis quelques semaines cette notion se retrouve chez tous les gérants.
Et c’est notamment le cas de Natixis AM qui a affirmé dans son point hebdomadaire que la BCE a « alimenté cette tendance à la pentification en zone euro ». Comment ? En décidant de prolonger son programme d’achats jusqu’en décembre 2017 (voir d’avantage), et d’abaisser « le montant mensuel des transactions de 80mds € à 60mds € à partir d’avril 2017. »
Pour comprendre ce phénomène on rappelle, schématiquement, que la pentification apparaît lorsque les taux longs deviennent supérieurs aux taux courts. Or la maison relève que « le rendement allemand à 10 ans se rapproche de 0,40% et qu’en parallèle, le taux à 30 ans cote au-delà de 1,20% pour la première fois depuis le mois de janvier ».
Outre ce premier phénomène, nul ne sera passé à côté des récents évènements politiques en Europe.
La maison se veut prudente sur l’Italie et préfère rester à l’écart de la dette portugaise longue « qui ne bénéficiera plus du soutien de la BCE à brève échéance ». En revanche, elle conserve ses expositions aux Bonos 2 et 10 ans.
Dans ce contexte, Natixis AM se positionne ainsi :
EV/EF