Les surprises politiques n’ont pas manqué dernièrement. C’est pourquoi Jean-Louis Bruguière, membre du conseil des experts de Convictions AM, revient dans une récente tribune sur l’imprévisibilité croissante des politiques et leur impact sur les marchés financiers.
« L’élection de Donald Trump (…), l’émergence d’un candidat que personne n’attendait [lors des primaires de la droite], le Brexit [ont] surpris les prévisionnistes politiques.
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Nous entrons aujourd’hui dans une période de forte incertitude qui instaure en politique l’imprévisibilité comme donnée structurelle. Mais l’imprévisibilité induit l’imprédictibilité. Imprédictibilité dans le choix des gouvernants, mais aussi au niveau des choix politiques tant sur le plan intérieur qu’extérieur à l’heure où les tensions régionales s’exacerbent (…).
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Les marchés n’aiment pas ce qu’ils ne comprennent pas (…). Ils sont de ces points de vue très peu résilients et la volatilité est le résultat de l’inquiétude d’une situation anxiogène.
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L’imprévisibilité politique ne portera pas atteinte aux fondamentaux du fonctionnement des marchés ni aux facteurs macroéconomiques (…) mais elle va jouer sur les réactions des acteurs du marché et sur le comportement des gouvernants et des banquiers centraux.
Cette imprévisibilité politique (…) ne pourra pas être mesurée par les indices existants. Il faudra peut-être en créer un autre l’« indice d’imprédictibilité » qui, sur la base de nouveaux paramètres nécessairement incertains, permettra de dégager des facteurs de probabilité pour tempérer l’imprévisibilité politique.
Ce nouvel indice pourra être combiné aux indices de volatilité existants pour mieux qualifier la nature et l’intensité de la volatilité résultant de ce nouveau risque.
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Rédaction/EF/EV
Voir aussi
- Article Le syndrome Trump