Dans son hebdo des marchés Fidelity International analyse la hausse des taux par la FED comme un cadeau de Noel « venant saluer l’accélération de la croissance américaine ». Extraits :
« Comme l’an dernier à la même époque la Réserve fédérale américaine a donc procédé mercredi à un second tour de vis monétaire. (…)
Comme l’année précédente l’opération préparée depuis de longue date par l’instance monétaire n’a été qu’une formalité. En soi, elle n’a pas suscité de réaction particulière. (…)
D’ailleurs, le principal intérêt de ce rendez-vous ne portait pas tant sur ce relèvement que sur la cadence à laquelle vont s’enchainer les suivants. Sur ce point, Janet Yellen a indiqué tabler sur trois nouvelles opérations du genre (25 points de base) l’an prochain … Tout en précisant que ce rythme serait ajusté en fonction de l’inflation qui va caractériser la politique économique du prochain locataire de la Maison Blanche.
En ce sens, le brusque durcissement des conditions financières aux Etats-Unis est petit à petit devenu un sujet d’inquiétude. L’évolution de cet environnement et notamment celle du dollar (…) fait courir un risque de surchauffe à l’économie américaine.
Mais il faut bien avouer qu’au-delà de ces craintes, la poursuite de la normalisation monétaire aux Etats-Unis est une bonne nouvelle. (…) Surtout il apparaît cette année que la « Fed de Noel » n’est plus seule dans cet exercice. Dans une moindre mesure, l’annonce de la BCE d’une réduction de son programme de rachat d’actifs, une semaine auparavant, s’inscrit dans le même sens. Les banques centrales actent ainsi la reprise dans les économies occidentales.
Si l’année 2016 a été houleuse sur les marchés et -souvent- consternante sur le front politique, au moins se termine-t-elle sur une note positive d’un point de vue économique.
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EV/EF